jeudi 20 février 2020

MAGNESIUM

Des troubles psychiatriques qui n’en sont pas

La solution magnésium du Dr Mousain-BoscDr Marianne Mousain-Bosc avait remarqué que les mères dont les enfants étaient « hyperactifs », étaient dans la majorité « spasmophiles », mettant en évidence une défectuosité métabolique entre calcium et magnésium. Mais même si ce lien est démontré, même si le rôle du magnésium est prouvé (et notamment qu’une carence chronique a des répercussions délétères sur le système nerveux central), neurologues et pédiatres dans notre beau pays ont du mal à admettre qu’un simple traitement en magnésium puisse suffire, voire guérir. La médecine s’est focalisée sur le calcium et de nombreux médecins le prescrivent encore à tire-larigot sans aucune connaissance approfondie du sujet. Quand au magnésium, la médecine s’en est simplement détournée pour des raisons que je ne connais pas. Ni l’auteur d’ailleurs ! Encore aujourd’hui, de nombreux chercheurs se battent pour redonner la place qu’il mérite.
Vu les répercussions neurologiques du magnésium sur le système nerveux, il n’en fallait pas plus pour s’intéresser à son lien avec d’autres pathologies comme l’autisme. Il y a trente ans déjà, des parents d’enfants autistes témoignaient de l’amélioration de l’état de leurs enfants lorsqu’ils recevaient des « mégadoses de vitamines B6  et de magnésium»3.
L’idée que l’autisme n’était pas un trouble psychiatrique, mais bien la conséquence de troubles métaboliques et neurobiologiques avait vu le jour. Aujourd’hui, ce fait est admis. Mais quel combat !
Il y a plus de 20 ans, une maman avait sorti son enfant de son autisme en supprimant le gluten de son alimentation. Elle créa une association afin de faire connaître sa découverte au plus grand nombre de parents d’enfants autistes. Et ça marchait ! Mais pas toujours. Certains parents tentèrent alors d’éradiquer les produits laitiers également. Il y eu encore une nouvelle vague de guérisons. D’autres les désintoxiquaient de métaux lourds neurotoxiques (mercure et aluminium que l’on trouve dans les vaccins et un grand nombre de produits à la consommation), certains traitèrent la maladie de Lyme avec succès, mais malgré tous ces cas de guérisons, elles restèrent (et le sont encore souvent actuellement) « honteuses » et inadmissibles pour la médecine (et de nombreux parents convertis au dogme médical). Tous ces parents ont osé désobéir à la doctrine médicale. Ils se sont vus injuriés, malmenés, menacés et traités de secte, mais leurs enfants étaient guéris. Bravo à ces parents qui ont le courage de défier les croyances, de s’aventurer dans l’inconnu et de ne jamais se décourager pour aider leur enfant !
Le magnésium est en première ligne dans les troubles métaboliques, qui plus est, lorsqu’elle touche le système nerveux. Mais la solution magnésique n’est jamais proposée aux parents d’enfants hyperactifs par exemple, alors que les résultats sont concluants. Il serait peut-être sage que les professionnels de la santé s’informent un peu et s’ouvrent aux recherches faites dans le domaine par leurs confrères.

Principales origines de la carence en magnésium

Il n’y a que trois causes principales : une insuffisance en apport, des besoins accrus et une fuite cellulaire. En étudiant l’apport (les entrées) et son élimination (les sorties), les trois causes sont épluchées.

Les entrées

En France, l’apport nutritionnel recommandé est de 6 milligrammes de magnésium par kilogramme par jour, soit :
  • Pour un homme de 80 kg : un apport de 480 mg/jour ;
  • Pour une femme de 55 kg : un apport de 330 mg/jour.
  • 250 mg/jour pour un enfant.
Ce chiffre est un repère, mais il n’est pas fiable, en raison de la forte variation des besoins en magnésium selon l’état de santé et le mode de vie de la personne. Ce besoin fluctue même au cours de la journée ! Cet apport est, par exemple, plus important chez les adolescents en phase de croissance, chez la femme enceinte ou qui allaite (500 mg/jour). Et on ne parle pas encore des carences, où la quantité de magnésium journalière dépasse de loin le besoin théorique calculé plus haut !
Où trouver le magnésium ? Il provient essentiellement de l’alimentation : cacao, céréales complètes, légumes verts, oléagineux (amandes, noix, noisettes, etc.), légumes secs (haricots, lentilles, pois cassés, etc.) et certaines eaux minérales. Malheureusement, d’autres données révèlent que la meilleure eau à boire pour l’homme est celle qui est la moins minéralisées5, chose que je partage. Quand on boit, l’organisme réclame de l’eau et pas de la nourriture (les minéraux sont des nutriments, petits certes, mais des nutriments quand même !).
Voici les principaux aliments qui fournissent le plus de magnésium3: 
Valeur des aliments en magnesium
Quand on voit ce tableau, on a envie de se jeter sur le chocolat (d’ailleurs, la compulsion au chocolat trahit une forte carence en magnésium !), mais c’est une mauvaise tentation, dans la mesure où la forte teneur en sucre détruit tous les bénéfices des micronutriments qu’il est censé apporter. Optez pour un chocolat de qualité à 70% de cacao où le premier ingrédient sur la liste n’est pas le sucre. De celui-là, vous pourrez en donner aux enfants. Quant au maïs, s’il n’a pas la mention « sans OGM », n’en achetez pas. Privez-vous en !
Seul un tiers du magnésium que nous ingérons sera absorbé par les intestins. Le reste part avec les selles. Il faut donc revoir ce tableau à la baisse! Voilà que le tableau s’appauvrit fortement.
L’absorption se fait – comme pour la majorité des micronutriments – dans l’intestin grêle, soit une heure après son ingestion et peut se prolonger jusqu’à huit heures après (j’imagine les conséquences d’un by-pass gastrique, où l’on court-circuite les deux-tiers de l’intestin grêle !). Il faut savoir que l’absorption est plus importante lorsque l’apport en magnésium est faible (ceci a une incidence capitale sur la manière de combler nos carences comme nous allons le voir plus loin). Malheureusement, nos habitudes alimentaires ne nous apportent pas la quantité de magnésium suffisante. La malbouffe actuelle (ou la nourriture industrialisée, c’est à dire dès qu’un industriel touche à notre alimentation) ne nous nourrit pas, pire, elle nous appauvrit en minéraux (parce qu’il en faut pour la digérer, voilà tout !). Quand aux nombreuses allergies – allant jusqu’à l’intolérance au gluten – elles sont, entre autres, le fruit d’une mauvaise activité enzymatique, résultat des kilos d’additifs que nous retrouvons dans nos assiettes. Pour information, en France, chaque individu ingurgite 4 kg d’additifs par an6. C’est énorme ! Ceux-ci empêchent les enzymes digestives de faire leur travail et donc on fermente, on putréfie, mais on n’assimile plus.
Une partie de ces troubles métaboliques proviendrait de ce qu’on nous fait manger sans le savoir. Le magazine Vous et Votre Santé11 dénonçait, il y a quelques temps, par exemple, l’adjonction d’additifs dans les farines que nous achetons, sans doute pour réduire le temps d’entreposage avant la mise sur le marché. Et la farine bio n’en serait pas épargnée. La farine est ainsi produite plus rapidement, se garde plus longtemps et aucun insecte ne vient s’y nicher. Malheureusement ces additifs bloquent nos enzymes digestives. Mais ce n’est pas tout ! Le blé que nous utilisons a été modifié par croisement génétique au fil des années, pour obtenir un grain effrontément riche en gluten, et ceci, pour le confort des boulangers… et le goût des consommateurs. Le gluten donnant le moelleux, pains et pâtisseries sont plus faciles à produire et se vendent mieux. Mais avec les additifs qui ne permettent plus à nos enzymes de le désagréger, il devient toxique pour notre organisme. Or la maladie coeliaque entraîne des lésions intestinales là où les nutriments sont absorbés. Cette maladie s’exprime par une malabsorption digestive concernant les minéraux (dont le magnésium), mais aussi les glucides, lipides et autres protéines. Malheureusement ou heureusement, toutes les intolérances au gluten ne s’expriment pas avec la même violence. Certains souffrent du dos pendant 25 ans, sans aucun autre signe, d’autres de migraines, d’autres de signes isolés divers et variés, voire juste d’anxiété profonde, sans que l’on se rende compte de son origine digestive. Enfin, certains enfants sont bloqués dans des maladies neurologiques comme l’autisme ou l’hyperactivité, convaincus d’une origine psychiatrique jamais démontrée.
Enfin, notons l’affection génétique, cause majeure des carences en magnésium selon le Dr Mousain-Bosc3, qui engendre une anomalie dans le transport du magnésium dans les cellules. La lenteur des protéines (identifiées sous le nom de TRPM 6 et 7) qui transportent le magnésium du sang à la cellule serait due à une mutation génétique (relevons l’incertitude !).

Les sorties

Le magnésium est éliminé par les reins, mais aussi par la peau, ce qui fait que la sudation – les fortes chaleurs, l’effort, le sport, les bouffées de chaleur et les dérèglements pancréatiques (qui font transpirer la nuit) – épuisent nos ressources minérales. Mais d’autres facteurs provoquent également sa fuite :
  • Certaines affections rénales (pyélonéphrite répétitives et autres pathologies rénales);
  • L’alcool et le café (qui augmentent son élimination par les reins);
  • Les stress physiques ou émotionnels (le cortisol sécrété en cas de stress augmente la fuite magnésique),
  • La malbouffe (générant une quantité colossale de toxines et donc la mobilisation faramineuse des minéraux dont le magnésium essentiellement);
  • Certaines traitements médicamenteux : diurétiques, anti-inflammatoires, pilules, corticoïdes et psychotropes (antidépresseurs, etc.). « Inversement, la vitamine D accroît l’absorption intestinale et l’insuline favorise la pénétration intra-cellulaire».

Pourquoi les cures de magnésium ne suffisent-elles pas à combler nos manques ?

Parce que si le magnésium entre facilement dans le sang, sa biodisponibilité (capacité à pénétrer dans les cellules) est faible. Or le sang ne peut contenir qu’1 % du magnésium total. Il arrive donc vite à saturation. Ainsi, en quelques jours, le sang se voit surchargé en magnésium et ce dernier ne fait alors plus effet. Pire, vous vous retrouvez avec tous les signes contraires à ceux recherchés. Pour éviter cette « intoxication », il faudrait que le magnésium entre plus facilement dans les cellules, là où il est indispensable. Il peut alors aussi être filtré par les reins, ce qui permet le retour à un taux normal dans le sang.
Le corps n’aime pas les extrêmes. C’est une règle et elle se vérifie aussi pour le magnésium. L’organisme est un moteur qui – lorsque tout se passe bien – ronronne. Mais les défectuosités sont des hics dans la machine… et la nôtre est silencieuse. Tout se passe à bas bruit et les répercussions physiques n’apparaissent que bien plus tard, donnant l’impression qu’elles viennent sans raison apparente. En réalité, n’importe quel symptôme, même le plus anodin, est à prendre avec intérêt parce qu’il trahit déjà une anomalie de la machinerie à laquelle il va falloir répondre. Les premiers vices se font sentir sur l’état de conscience. L’esprit perd en clarté.
En prenant du magnésium, l’organisme peut enfin se reposer et se désintoxiquer. Les effets sont appréciables : on est plus alerte, plus disponible et on ne réagit pas de manière exagérée et disproportionnée aux évènements du quotidien. Lorsqu’on se met en colère, elle s’exprime puis fond comme neige au soleil. Cela ne dure pas une éternité et ne se transforme pas en rancœur. On ne rumine plus. On a enfin accès au bouton « OFF » de notre machine. Quel soulagement ! Mais progressivement, le sang se surcharge en magnésium. Les effets bénéfiques s’évanouissent graduellement. Après vingt jours, il ne fait plus effet. On est déçu.
Une diabétologue parisienne s’est penchée sur cet échec dans la prise de magnésium et a trouvé comment lever ce barrage des vingt jours… au cœur même des ordinateurs.

La solution

Une alimentation riche en céréales complètes, légumes secs et oléagineux suffit à combler les besoins du corps, mais pour rattraper une carence – surtout si elle est importante – alors qu’elle touche au fonctionnement fondamental de l’organisme, un apport spécifique est obligatoire (et le chocolat ne suffit pas !). Malheureusement, il existe une barrière temporelle qu’il va falloir lever si on veut dépasser les 20 jours habituels recommandé et rendre le traitement efficace. Parce qu’à l’état actuel, la prise de magnésium classique se solde par un échec : au bout de quelques jours, il ne fait plus aucun effet.

Ce qu’il manque : la silice

Docteur Kathy Bonan7, médecin nutritionniste, endocrinologue, diabétologue et spécialiste des maladies métaboliques sur Paris a découvert un élément capable de dépasser cette limite. Cet élément est utilisé en informatique. Il constitue le cœur même des puces électroniques sans lesquelles il n’y aurait pas d’ordinateurs. Une ville de la baie de San Francisco en Californie en porte même son nom en effigie : la Silicon Valley. Ce produit, c’est la Silice.
La silice est un minéral composé de silicium.  Silicon Valley se traduit donc par Vallée du silicium et non vallée du « silicone », comme on aurait tendance à l’imaginer.
La silice, c’est du sable. On l’utilise pour en faire du verre (mais inutile de chercher à lécher vos vitres pour en avoir, ça ne marche pas. Ce serait même dangereux à cause du plomb qu’elles contiennent). Dans le monde végétal, il permet à la tige de blé de se dresser et de défier la gravité. Dans la machinerie animale, elle est un grain de sable essentiel parce qu’il permet la pénétration des oligo-éléments à travers la membrane cellulaire et les rend ainsi disponible aux cellules. Or les cellules sont de véritables usines dont les milliards de réactions chimiques se font grâce aux oligo-éléments. Sans eux, pas de production, pas de division et pas de vie non plus.
Les secret de la force du magnesium de Cathy BonanA tâton, Dr Bonan mit au point une méthode équilibrée de répartition entre magnésium et silice. Elle l’a appelé « méthode SiMa9», abréviation de Silice et Magnésium. Dans sa formule, la prise du magnésium se fait de manière régulière, parsemée de prises occasionnelles de quelques gouttes de silice, lorsque l’effet du magnésium n’est plus au rendez-vous alors qu’on en prend régulièrement. Elle détaille amplement toute cela dans son livre Les secrets de la force du magnésium que vous pourrez trouver aisément sur amazon. Elle y dévoile également les résultats positifs de sa méthode sur le surpoids, les douleurs, les troubles de l’humeur, le sommeil, la fatigue, etc., démontrant une fois de plus le rôle primordial du magnésium sur notre organisme, et confirmant une fois de plus sa place dans les remèdes naturels aux effets miraculeux1. Enfin, elle n’omet pas d’y détailler les études sur la Silice qui confirme son intuition de départ : ce minéral ouvre les portes de la cellule au magnésium.
Silice colloïdale en gouttesOù trouver la Silice ? Tout d’abord, il ne faut pas confondre silice colloïdale (naturelle) et la silice organique (de synthèse). Ce n’est pas la même chose. La silice organique est un terme fallacieux parce qu’il laisse supposer qu’elle est naturelle. Elle a profité à certains fabricants qui l’ont adjoint d’un coup marketing malhonnête (le G5 par exemple) faisant croire à un complot gouvernemental contre un produit supposé miracle. La silice colloïdale, elle, se trouve en pharmacie, sans ordonnance, sous le nom de Dissolvurol goutte et sous la forme d’un flacon de 45 millilitres, pour moins de 10 euros.

Les cofacteurs

Plusieurs substances facilitent et améliorent l’absorption du magnésium : la taurine, la vitamine B6 et la vitamine D.
Il existe plusieurs vitamines B (huit en tout). La vitamine B6, appelée aussi pyroxidine, est naturellement présente dans les produits non transformés : la volaille, le foie (de bœuf, d’agneau ou de veau), les bananes, différentes formes de choux, les tomates, les épinards, les pommes de terre, etc. Il va de soi qu’il s’agit de produits de qualité : frais, cueillis à maturité et bétail élevé et nourri de manière saine, et non pas de cette alimentation malade à laquelle nous avons droit (et qui a besoin de publicités pour être commercialisée). Comme il est difficile de trouver de tels produits, à moins d’avoir son propre potager ou d’habiter à côté d’une ferme bio, il est donc intéressant de se supplémentaire parallèlement de temps en temps.
Sachez également que les vitamines B, en général, se trouvent dans l’écorce des céréales (le son). Elles activent les enzymes digestives qui permettent la digestion des graines. Mais pour pouvoir les extraire du son, ces vitamines, encore faut-il mâcher. La salive, première étape de la digestion, désagrège l’enveloppe et active les vitamines !
La taurine est un acide aminé soufré découvert en 1827 dans la bile de taureau (d’où son nom). Elle est importante pour la fonction cérébrale, mais surtout, elle améliore la pénétration du magnésium dans la cellule. Le corps en produit, mais les régimes végétariens peuvent entrainer des carences de cet amine essentiel. Pour information : les boissons énergisantes en contiennent (Red Bull et Dark Dog) mais en quantité vertigineuse (1g par cannette, soit 5 fois la dose journalière recommandée) et on en trouve également dans la plupart des laits infantiles pour nourrisson. Mais ce n’est aucune de ces deux voies que je conseille…
La vitamine D intervient dans l’absorption du calcium et du phosphore. Elle est nécessaire au bon fonctionnement du système musculo-squelettique (les os, les articulation et les muscles), mais est également impliquée dans de nombreuses pathologies (diabète, certains cancers, épilepsie). Dans mes recherches, c’est le magnésium qui est un cofacteur de la vitamine D et les doses recommandées sont insuffisantes. La prise de vitamine D nécessite également une supplémentation en vitamine K, comme quoi, les nutriments n’agissent pas seuls. Enfin, il est  important de veiller à un équilibre entre le magnésium et la vitamine D. J’y reviendrais plus tard en faisant une mise à jour de l’article.

Quel magnésium prendre ?

Il existe de nombreux produits sur le marché. Ils diffèrent selon le type de magnésium utilisé (chlorure, lactate, citrate de magnésium, etc.) et les substances facilitatrices qu’on y met pour une meilleure absorption (les cofacteurs).
En fait, l’atome de magnésium (le magnésium élément) ne se trouve pas à l’état brut, isolé, dans la nature. Il s’associe toujours à une autre substance, pour former ce qu’on appelle un « sel ». Il existe une grande variété de sels de magnésium. Tous n’ont pas la même biodisponibilité. Chaque forme présente des avantages et des inconvénients.
Historiquement, on distingue 3 générations :
  1. La première génération est constituée de sels inorganiques tels le chlorure, le sulfate, le carbonate, l’oxyde ou l’hydroxyde de magnésium. Ces substances associées au magnésium élément sont ici des corps simples et qui ont la particularité d’intégrer un ou plusieurs atomes métalliques dans leur structures (en gros, ce sont des minéraux). Tous ces sels ont l’inconvénient d’être laxatifs.
  2. La seconde génération est apparue il y a une dizaine d’année et se compose de sels organiques tels le citrate, le lactate, le pidolate, l’aspartate ou le gluconate de magnésium. Ces substances ont la particularité d’être constituées de chaines de carbones, propre aux organismes vivants du règne végétal et animal (d’où l’appellation historique d’organique). Ils sont mieux tolérés et donc moins laxatifs.
  3. La troisième génération a vu apparaitre des substances plus complexes. Ces produits obtenus par synthèse associent le magnésium élément à des substances plus ciblées. L’une d’elle, par exemple, est un phospholipide, une molécule qui entre dans la constitution des membranes de nos cellules (le sel se nomme le glycérophosphate de magnésium).  On peut également l’associer à des acides aminés, indispensables pour notre organisme : la glycine par exemple (pour former le bisglycinate de magnésium), ou bien la taurine (taurate de magnésium). On parle alors de forme chélatée de magnésium. Toutes ces formes de troisième génération ont l’avantage d’être très bien tolérées (elles n’accélèrent pas le transit) et très bien assimilées.
Pour combler une carence, les sels de magnésium les plus populaires ne sont pas forcément les plus efficaces :
Le Sulfate de Magnésium : gardez-le comme laxatif ou pour des bains au sel d’Epsom (son autre nom). Comme c’est un engrais couramment utilisé en agriculture (le magnésium est un des principaux constituants de la chlorophylle), on peut donc se le procurer bon marché dans les comptoirs agricoles. Comptez 1 à 1,5 kg par bain. Détente garantie !
Le Chlorure de Magnésium : contrairement au titre du livre de Marie-France Muller2, le Chlorure de Magnésium, lui, n’est pas un remède miracle. Certes, c’est un super produit et c’est par lui qu’a été découvert les effets étonnants du magnésium sur l’organisme, mais ne l’utilisez pas sur une trop longue période. Comme le premier, il est laxatif. Personnellement, je lui préfère son effet « antiseptique ».  Il a enfin pour avantage de se trouver très facilement dans n’importe quelle pharmacie.
Les magnésiums « bio » (entendez « naturel ») : ce sont des produits dérivés de la mer, obtenus par filtration et évaporation. Ils renferment un cocktail de sels de magnésium de première génération (oxyde, hydroxyde, sulfate, chlorure) et contiennent d’autres sels minéraux, ce qui est bien. Mais ils sont source de pas mal d’inconforts gastriques.
Le Chlorumagène : c’est une poudre qui dans l’estomac, en réaction avec l’acide chlorhydrique de l’estomac, se transforme en chlorure de magnésium. Certes, la poudre présente l’avantage de n’avoir aucun gout, mais il perturbe l’acidité stomacale en la baissant et ce n’est pas anodin…
Le Delbiase : la formule n’est plus conforme au produit d’origine.
D’autre part, les magnésiums de première génération, acidifient le corps. Ceux de seconde génération n’ont pas cette effet, mais restent laxatifs.
D-Stress, Magnésium 6 en 1, Formag, MagnéB6, etc. Des produits, il en existe autant qu’il y a de marques. Je ne veux pas rentrer dans le détail. Certains sont efficaces, d’autres pas, ça dépend de chacun. Personnellement, je conseille depuis longtemps le Magnésium 300+ de Boiron (malgré la présence de dioxyde de titane à l’époque, mais la formule a été revue depuis). Il a l’avantage de se trouver dans presque toutes les pharmacies.
Je conseille également  StressMag + que l’on trouve sur nutrivi.fr (je n’ai aucun lien avec aucune marque). La réaction est rapide. On sent un effet dans les vingt minutes qui suivent la prise.
Enfin, l’un des magnésium les moins onéreux, en restant toutefois efficacement absorbé, reste l’oxyde de magnésium que l’on trouve dans les magnésiums marins. C’est une bonne alternative, mais tous les intestins ne supportent pas.
Bien évidement, nous réagissons tous de manière différente à chacun de ces produits. Cela dépend de l’affinité de chacun. Mais les sels de troisièmes générations avec supplémentation en taurine et vitamines B semblent plus efficaces.

Comment optimiser l’assimilation du magnésium ?

L’absorption du magnésium par les intestins est inversement proportionnelle à sa quantité. Autrement dit : l’intestin absorbe mieux à faible dose. De ce fait, étalez la prise sur la journée. Mieux vaut prendre un comprimé six fois par jour que deux comprimées trois fois par jour.
Il existe une autre voie de supplémentation en magnésium : la voie transcutanée. Il y a ce qu’on appelle l’ « huile » de magnésium Zechstein (qui n’a d’huileux que l’aspect visqueux). Elle a l’avantage d’être, en plus, riche en micronutriments divers puisqu’il semblerait qu’elle soit issue d’une mer souterraine (vieille de 250 millions d’années) située au Pays-Bas. En Amérique, on mélange simplement du chlorure de magnésium avec de l’eau de source qu’on applique sur la peau à l’aide d’un spray… La peau aurait une importante capacité d’absorption du magnésium. J’ai testé et ce n’est pas convainquant. Mais cela reste tout de même intéressant. D’abord pour les enfants : c’est plus simple de masser la peau que de faire avaler un comprimé ou un liquide au gout rebutant. Ensuite, parce que je pense qu’il faut toujours associer voie orale et application locale.

Un protocole pour combler les carences

  1. Le magnésium se prend continuellement ;
  2. La silice se prend occasionnellement, au besoin, lorsque le magnésium ne fait plus effet.
Renouvelez la prise de Silice au besoin (quand le magnésium n’agit plus). Dr Cathy Bonan déconseille de prendre la silice systématiquement, en continu. Il ne faut pas que le corps s’habitue : la silice doit pouvoir agir rapidement lorsque le corps en a besoin.
Mais cette remarque est valable pour le magnésium également : il est plus intéressant de faire des cures de 3 mois, entrecoupées d’un mois de repos, que de le prendre in aeternum.
Comme il est difficile de se rendre compte de la baisse d’efficacité du magnésium, il est intéressant d’automatiser la prise de silice : tous les 15 jours, 15 gouttes de silice le matin, à midi et le soir (sur une seule journée donc, qu’on renouvelle tous les 15 jours).
Il s’agit là de la manière la plus simple de se compléter en magnésium en s’assurant que le corps l’absorbe bien.
Récapitulons :
  1. Calculez votre apport quotidien (6 mg/kg/jour),
  2. Prenez du magnésium par voie orale en fonction de la valeur que vous trouvez, mais répartissez la prise sur la journée en prenant plutôt des petites quantités plusieurs fois par jour, qu’une grosse quantité une fois par jour,
  3. Tous les 15 jours, prenez de la Silice : 15 gouttes de Silice trois fois par jour, dans la même journée. C’est tout. Et refaites-le tous les quinze jours.
  4. Mélangez une cuillère à café de magnésium marin (type Nigari) dans 60 ml d’eau de source que vous versez dans un flacon. Mélangez et aspergez-vous le ventre avec (ou une autre partie du corps) puis massez jusqu’à absorption. Changez le produit tous les cinq jours car il a tendance à précipiter.

Conclusion

L’association Magnésium + Silice permet de prolonger la prise de magnésium sur plusieurs mois. Les cofacteurs comme les vitamines B, la vitamine D et la taurine améliorent son absorption. Dr Rath, cardiologue réputé dans sa bataille contre la mafia pharmaceutique et pour le droit à la guérison des maladies contemporaines, affirme que l’hypertension artérielle se traite facilement en comblant les carences de vitamine C, de magnésium et d’un acide aminé appelé Arginine. Mais ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il faut le prendre sur plus de trois mois, et qu’il est difficile de prendre le magnésium plus de 20 jours… sauf si on connait le secret de la silice. Quant à l’arginine, elle se trouve facilement sur la toile (Supersmart par exemple).
Mon vieil ami médecin avait donc raison, mais je ne pouvais imaginer les portées de ce modeste remède. Et après recherches, je constate qu’en réalité il ne m’avait donné qu’un bout du secret. C’était à moi de trouver le reste. Avec ce que je sais maintenant, je dois dire que j’ai le sentiment que tout est fait pour décourager celui qui tenterait son expérimentation. Est-ce intentionnel, ou non ? Je le suspecte, mais en réalité, je n’en sais rien. En tout cas, je me rends compte qu’il est très difficile de changer les anciennes croyances et que pour les téléspectateurs que nous sommes, un produit qui n’est pas cher et qui n’est pas matraqué de propagandes est considéré comme nul et non avenu.
Croyez-moi, faites en l’essai sur vous et vous comprendrez ! Sachez qu’un organisme ne peut récupérer – et donc guérir – que si le système nerveux ralentit. En plus d’être un puissant dépolluant (certains témoignages parlent même de chélation de métaux lourds10), le magnésium a la propriété de rendre l’atmosphère neuronale sereine, propice aux changements et la guérison, indispensable pour se sevrer de n’importe quelle substance (y compris le tabac), pour se désintoxiquer, pour perdre du poids, améliorer sa mémoire, soulager les douleurs ou tout simplement dormir et récupérer. Bref, le pouvoir de la régénération est à portée de main.
Wladislas BARATH